Troisième congrès actuariel africain du Fonds de l’AAI, à Lomé
LA PROFESSION ACTUARIELLE ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE EN AFRIQUE
Du 24 au 26 avril 2013, l’Association Actuarielle au Togo (AAT) a accueilli le troisième congrès actuariel africain à l’hôtel Mercure Sarawaka, à Lomé. Cette rencontre a bénéficié de l’aide du Fonds de l’AAI et du Sous-comité sur l’Afrique du Comité d’aide et de consultation de l’AAI (A&A).
Au total 131 personnes venant de 32 pays ont assisté au congrès, dont 23 venaient de pays africains (Togo, Ghana, Bénin, Algérie, Burkina Faso, Cameroun, Tchad, République démocratique du Congo, Gabon, Côte d’Ivoire, Kenya, Libéria, Madagascar, Mali, Maroc, Niger, Nigeria, Sénégal, Afrique du Sud, Tanzanie, Tunisie, Ouganda et Zambie). Le Fonds de l’AAI a décerné des bourses d’études à 20 participants venant de 11 pays africains hors Togo.
Le cocktail de bienvenue a eu lieu le 24 avril dans les jardins de l’hôtel, une gracieuseté du ministre de l’Économie et des Finances. M. Djovi Tchédjiton Kenou, directeur national des assurances du Togo (par l’entremise de M. Kofi Max Assignon), a souhaité la bienvenue aux participants au nom du ministre de l’Économie et des Finances, M. Adji Otèth Ayassor. Les réunions ont débuté dès le lendemain sous la présidence de M. Kofi Max Assignon, de la Direction nationale des assurances, qui, en guise de bienvenue aux participants, a présenté à tour de rôle M. Théophile Kodjo Locoh, président du Comité des Assureurs du Togo, Mme Mina Ketevi, présidente de l’AAT, et M. Themba Gamedze, président du Sous-comité sur l’Afrique de l’AAI (représenté par M. Lusani Mulaudzi).
S’est ensuivi le discours d’ouverture donné par Son Excellence le Premier ministre M. Kwesi Ahoomey-Zunu, qui a souligné l’importance du développement de la profession actuarielle pour l’Afrique, de son rôle dans le développement de la microassurance, du lancement d’un programme d’actuariat à Lomé, et de l’importance de tenir cet événement à Lomé en présence d’un si grand nombre de personnes venues des quatre coins de l’Afrique.
Entre autres sujets abordés par les conférenciers en rapport avec la profession et les études en actuariat, citons les expériences vécues dans les Caraïbes, la création d’un titre d’analyste en actuariat, un programme de formation des formateurs destiné aux chargés de cours des universités du Sénégal, le renforcement des capacités actuarielles au Ghana, la microassurance, l’assurance takaful, les tables de mortalité locales, Solvabilité II, la comptabilité des assurances, et un message d’encouragement sur YouTube de la part d’un actuaire togolais pleinement qualifié au Canada et qui, parmi les nombreux messages adressés à ses compatriotes, recommandait à la profession actuarielle en Afrique de se conformer intégralement aux normes et exigences actuarielles internationales plutôt que d’en créer de toutes pièces.
Le congrès était précédé de trois jours de formation sur les régimes de retraite, à la demande de la CIPRES. Cette formation a été dispensée sous les auspices d’Actuaires sans frontières et cofinancée par l’Institut des actuaires de Belgique.
Pour le soutien qu’ils lui ont offert, le Fonds de l’AAI tient à exprimer sa profonde gratitude aux entreprises privées, aux associations actuarielles, à GIZ, organisme allemand de développement international, ainsi qu’aux autorités publiques du Togo, et plus particulièrement le ministre de l’Économie et des Finances, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, le ministre des Arts et de la Culture, et enfin le ministre du Tourisme.
Cette activité, parrainée par le Sous-comité du Fonds de l’AAI du Comité d’aide et de consultation, répond à l’objectif stratégique de l’AAI qui consiste à stimuler et appuyer l’expansion de la profession actuarielle et de la formation en actuariat dans les pays où la profession est en voie de développement. Pour en savoir plus sur les travaux et activités du Fonds de l’AAI, communiquez avec son chef de direction, au soin du Secrétariat de l’AAI.